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Chants mêlés à la poussière
De nos chemins
TABLE DES MATIÈRES
- Il était une fois un homme…
- Un, deux trois, fini….
- Toujours le silence…
- Je ne garde qu’un souvenir…
- Noueux…
- Prendre goût…
- La route luit…
- Nuée liquide…
- Les signes…
- Une brûlure…
- Comme un glacis rigide…
- Mes doigts…
- J’aimais te voir marcher…
- Une déchirure…
- La corde…
- Mon cœur lâche…
- Ma paysanne…
- L’instant de ton parfum…
- Foudroyé…
- L’image…
- Brisure sur le rebord…
- J’ai trempé…
- Les mots…
- La ramure éclatante…
- Qui es-tu ?
- Une onde naturelle…
- Qu’est-ce qu’une âme éveillée ?
- On n’est plus seul dans le regard…
- De quel amour blessé…
- La souris…
- Hier des espoirs…
- Les caresses sur ton pays de douceurs…
- Le poids…
- Sous le soleil…
- Les griffures de la nuit…
- Le chat est assis…
- Silence…
- L’avenir…
- D’avoir trop vécu…
- Un jour, j’irai…
- L’oiseau glissait…
- Des yeux brillants…
- Hier le poulpe…
- Je toise la verdure…
- Il a fallut fixer…
- La toile tendue…
- L’oiseau pensait…
- J’entends encore…
- D’un coup d’aile…
- Un…
© Copyright, Piergo éd. 2009
Tous droits réservés pour tous pays.
La corde m’a glissé des doigts
La chanvre a brûlé la peau
Je tombe…
Dans un vide sans paroi
Livide, sans un écho de ta voix
L’instant de ton parfum
Une aiguille entrelacée dans la nuque
Un doux venin injecté dans mon sang
Plus que cela, une aura…
Pour avoir osé vivre ce territoire
Jamais conquis mais repris
Celle qui aura su se nourrir des couleurs, des sons ;
Celle pour qui la perception des espaces acoustiques,
Tactiles ou visuels est une dimension de chaque instant ?
[…]
Un mystère dont on a l’audace de vouloir comprendre les rouages
Que l’on veut garder précieusement,
Comme le plus beau des trésors,
De ceux qu’on ne partage qu’avec celle,
L’unique, qui en détient les clés.
Alors seulement, on est éveillé.
L’oiseau glissait
Sur la surface ondulée
Sans frein,
Comme jeté sur de la glace
Atteignant l’horizon liquide,
Du plomb coulé dans les poches.
La toile tendue
Déchirée au centre
N’est plus que pantelante
Un œil mort
Ouvert sur un seuil d’airain.