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Multi-instrumentiste (clarinette, percussions, rhombes, guitares électriques; fretless et acoustique, objets sonores), Pierre Górny est un compositeur transdisciplinaire attiré par les champs musicaux et esthétiques différents tels que la musique de chambre, les musiques électriques, la musique électroacoustique, les musiques improvisées.
Pierre Górny a suivi les stages d’improvisation collective des Instants Chavirés (Montreuil), sous la direction de Didier Petit et de Thierry Madiot en 1998, tout en se rapprochant des activités du Centre Pierre Schaeffer de Montreuil. Titulaire d’un diplôme d’analyse et d’interprétation des musiques de jazz de la Fédération Nationale des Ecoles de Jazz (ATLA Paris, 1998 – Philippe Baudoin, Derek Sebastien, Serge Merlaud, Mauro Serri, Pierre Cullaz), Pierre Górny a également étudié auprès de Fred Van Hove, Walter Thompson, François Jeanneau, (musiques improvisées) et de Ricardo Mandolini (composition électroacoustique) dans le cadre d’un DEA d’Esthétique et de Pratique des Arts de l’Université de Lille 3 sur l’Analyse transversale du son organisé dans les œuvres de Edgard Varèse et de James M. Hendrix, sous la direction de Joëlle Caullier et Francis Courtot.
Oeuvres :
• Itinéraire (pour clarinette et guitare, 2000),
• Co-Naissance (pour bande seule, magnétophone 4 pistes à bande, 2000),
• L’étude aux Particules (pour bande seule, 2002),
• Proposition n° 17 et Parcours n°22 (musique improvisée pour saxophones, percussions, guitare électrique, NUNC Trio, 2000-2002),
• Les Cinq Variations électroacoustiques sur la Bagatelle n°1, opus 9 de Webern (2002-2003),
• The Next Point (pièce électroacoustique, 2002),
• Kaeru (pièce mixte pour Bande, Clarinette et Chorégraphie pour une Danseuse, 2003),
•Les Méditations
I/ Visage 2,
III/ L’Orage – Rondeau,
V/ Chant de Nuit (trio de chambre pour mezzo-soprano, hautbois, piano, 2002 : partie intégrante d’un cycle de Sept Méditations sur six poèmes de Georg Trakl et un poème de Pierre Górny),
• Le Trismégiste, (Hommage à Pierre Schaeffer pour film vidéo de Ludovic Lefévère et bande électroacoustique, Festival Synthèse Bourges , 2003),
• Dimorphosis Mobilis, (Pièce pour Flûte, Clar sib, Clar bass, Sax alto, Ten, Bar, Saxhorn alt, Tuba bass, Onde Martenot, Guitare électrique, Sirène, Batterie et Percussions ; deux films vidéos, une sculpture mobile avec caméra, conçus par Ludovic Lefévère – Architecte Dplg et Spatialisateur d’images, 60 min, Villeneuve dAscq, juin 2003),
• Le Chantier sonore :
I/ La Voix des Gens,
II/ Pics et Pelles,
III/ Turbulences E,
IV/ Le petit Ballet Mécanique (Quatre phonographies sonores acousmatiques, 2002-2008),
• Les Trois filles du roi inconnu :
I/ L'ainée était d'or,
II/ Celle du milieu, d'ébène,
III/ Nul ne connaissait la plus jeune,(triptyque électroacoustique 2004-2008 ; inspiré par la nouvelle Le Seigneur du Château de José A. Valente),
• Le Brouillard qui perlait des murs (IVème mvt du cycle électroacoustique de Cinq Chants pour les Mondes Lointains 2005-2008, inspiré par Les Chroniques Martiennes et L’Homme Illustré de Ray Bradbury),
• Articulations-Rebonds (musique enregistrée pour guitare classique préparée et anamorphoses électroacoustiques , 2008),
• La bulle intacte sur ses lèvres, (VI Concours International de compositions électroacoustiques courtes Confluencias du Ministère de la Culture d’Andalousie - Espagne, 2008);
Ce travail explore les interactions entre l'écrit et l'improvisé liées aux problématiques de la mixité s'inscrivant dans la relation de la musique instrumentale ou électroacoustique avec le texte, la danse et l'image. Co-fondateur de l'association Le Sémaphone en janvier 2003 avec Geoffrey François, Ivann Cruz, Vincent Guérin, Pierre Górny réunit autour de ses poésies les interprètes improvisateurs Sémaphonistes Sarah Clénet (contrebasse, électronique, violon), Vincent Guérin (guitare électrique, objets-métaux), Anne-Claude Iger (interpolations électroacoustiques) pour le projet 2011 Le Poétarium du Sémaphone.
Pierre Górny a écrit entre 1998 et 2010 quelques articles, nouvelles, chansons, et huit recueils de poésies (soit près de 850 pages) dont certains textes font l'objet de lectures publiques ou radiophoniques. Ce travail d'écriture sur le mot, le son et leurs images révélées ou suggérées est avant tout un questionnement approfondi sur la notion d'imaginaire et de ses territoires acoustiques et visuels qui entrent en résonance en soi à la façon d'un illusionniste...