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Préambule

Vider, épurer les stigmates de la mémoire, celle qui nous reste, filtrée par le temps, celle qui est accrochée à nos humeurs les plus profondes.

Obsession de l’image intérieure. Réussir à approcher le plus près possible du contour de ce paysage. Ecrire, ré-écrire, relire, ressentir les vagues de l’intériorité. Les images justes font tinter la cloche qui permet leur libération ; Exil-Traces, Plages, Capsules-Vestiges d’un Talisman échoué, Variations Nomades : Les mots prennent sens sur l’Imaginère de la barque des mondes. Parfums de l’Homme illustré, tatoué à l’intérieur, transparence des sons rythmant le temps, les couleurs sonores, les marées intérieures, les chants de l’oiseau mystique…


En négatif, le mot interpelle, le son révèle une photo, un paysage indicibles, un sens que l’on reconnaît comme fondement de soi et des autres aussi…. Il nous revient comme la madeleine de notre existence, la réalité d’un monde concaténé dont il ne reste que des bribes, de celles qui possèdent le pouvoir de faire revivre en panoptique d’images et de sons, notre mémoire.


Une attirance, une nécessité de faire ’’apparaître’’ les contours de ces images, comme une senteur que l’on a croisé qui renaît, ces non-dits qui nous appartiennent ; la poussière de notre chemin. Résonnent en écho les couleurs sonores du monde dans le battement de l’horloge du temps. Le son est une horloge féconde qui rejoue l’instant suspendu aux rythmes multiples des vies qui se déroulent et se croisent, juste avant le silence ultime.

 

 

 


Voir et écouter en panoptique 


Les mots sont les yeux du temps,

Les mots sont les prismes de nos images intérieures ;

Ces tatouages colorés qu’on ne dévoile 

Qu’à ceux qui, de passage, osent nous émouvoir,

Nous étriller, pour que l’on libérât pour eux 

Les couleurs de nos abysses. 


La musique est comme un parfum indélébile en soi, elle n’exprime rien d’autre que les images qu’elle fait vivre sur les territoires de l’imaginaire. L’idée maîtresse de la musique c’est qu’on peut la rejouer à l’identique et la ré-entendre.