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Mise en ligne des écoutes de pièces associant musique et poésie courant 2011.
Autour des textes de Pierre Gorny
Installation 40 min
Balance 20 min
Durée du concert entre 45 et 90 min
Quatre musiciens interprètes :
Vincent Guérin : guitare électrique, loop station, objets-métaux
Sarah Clénet : contrebasse loop station, violon, voix
Anne-Claude Iger : interpolations électroacoustiques
Pierre Gorny : lectures amplifiées, percussions électroniques, cymbalettes indiennes, crotales égyptiennes, crécelle, gongs, plaques de métal, temple blocks, woodblock, spatulophone, guitare électrique, objets, manipulations électroniques.
Contacts :
pierregorny@orange.fr Pierre Gorny : 06 63 97 38 46
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www.pierregorny-lepanoptique-acoustique.org
www.musique-acousmatique.com (Blog Le SEMAPHONE)
Le Poétarium du Sémaphone
Le Sémaphone est une association créée en 2003 sous l’égide de Geoffrey François, Ivann Cruz, Pierre Gorny et Vincent Guérin. Elle est dédiée à la la recherche et à la création de projets de musique contemporaine. Aujourd’hui constituée de huit membres permanents : Anne-Claude Iger, Geoffrey François, Ivann Cruz, Sarah Clénet, Denis Streibig , Pierre Gorny, Vincent Guérin , Aurélien Fillon (en savoir plus sur www.musique-acousmatique.com); l’association développe des projets axés autour de la musique acousmatique, du théâtre musical, de la musique mixte (Orgue d’église et spatialisation électroacoustiques ur acousmonium) ; des musiques improvisées et de la poésie.
Le Poétarium réunit autour des textes de Pierre Gorny les improvisations de Sarah Clénet (contrebasse, électronique, violon, voix) ; Vincent Guérin (guitare électrique, objets-métaux) ; Anne-Claude Iger (interpolations électroacoustiques) et Pierre Gorny (lectures, percussions électroniques, cymbalettes indiennes, crotales égyptiennes, crécelle, gongs, plaques de métal, temple-block, woodblock, spatulophone, guitare électrique, objets, manipulations électroniques).
Les textes sont comme des petits films, un ensemble d’images organiques transposées dans le monde du sonore. Ils racontent une histoire, sont l’expression d’une parcelle de quelque chose qui n’est pas forcément exprimable directement par les mots eux-mêmes. Les mots sont les contours de ces parcelles de choses.
Les musiciens improvisent selon les contraintes données par les textes parce que les mots évoquent certaines intentions. La musique tente d’être le miroir des mots en y apportant d’autres choses : les timbres, les rythmes, les hauteurs, les dynamiques et autres mouvements d’ondes.
Il s’agit à proprement parler d’un cinéma pour l’oreille. Le projet du Poétarium est un projet transverse à la croisée des musiques électroacoustique et acousmatique, de la musique improvisée interprétée par des musiciens, et des lectures de textes. Le déroulement des actions musicales est proche de l’univers du cinéma où l’action se déroule sur plusieurs niveaux simultanés. On y retrouve le cours d’une histoire racontée sur le fil d'une poésie transcendée dans une mise en onde en temps réel interprétée par les membres du collectif. On y retrouve également les notions de plans (avant-plan, arrière-plan), d’espace, de profondeur, de cadrage, de lumière et d’ombre, selon que l’éclairage musical est plus ou moins foisonnant . La partie musicale se veut être comme un paysage, dessinant le contour de territoires obscurs ou lumineux pris dans un mouvement régulé selon différentes vitesses, différents angles de vues. L’analogie au train est aussi une part importante de la conception de ces pièces : la vitesse et le défilement des images rapides vues d’un train empêchent le passager de voir précisément les choses ; il n’aperçoit que des formes défiler dans le flux soutenu des images. Seuls les arrêts permettent une découverte plus précise du territoire plus ou moins grand qui apparaît sous les yeux.
Tout comme le cinéma, fondé sur l’illusion d’un défilement du temps posé sur un rapport de l’image-support et d’un scénario ; le Poétarium est le lieu de modulations sonores où le sens est questionné de manière incessante à travers les mots, les sons et leurs images-flux suggérées. L’image-support étant la pellicule qui contient physiquement l’image pour le cinéma et l’image-flux étant l’image dématérialisée dans l’imaginaire de l’Homme, lieu de résidence de la conception et de l’émergence du monde extérieur humain. Le projet du Poétarium est d’explorer ce territoire par la voie du son, toujours plus vaste et insoupçonné à mesure que l’on y pénètre.
Pierre Gorny 20.01.2011